mardi 15 mai 2007

Barcelone, c'était bien !

Mais bon voilà, il a bien fallu revenir. Quitter Barcelone, ses bars à tapas, ses rues chaleureuses, son soleil, ma copine.

Et revenir bosser, donc. Arf.

C’est décidé, je vais changer de vie. Recommencer à jouer aux jeux d’argent (je vais tenter le triplé coupes/championnat > Loto, Euromillions, Keno) et reprendre l’écriture de mon roman policier. Tout tenter pour faire de ma vie ce que je veux, c’est à dire gagner des pepettes, bosser pour moi et à mon rythme, et profiter de la vie parce que bordel, on en a qu’une et que j’ai de plus en plus de cheveux blancs !!!!!!

Ce week-end j’étais à Barcelone. Double apéro le samedi soir (dans un bar à tapas puis chez une collègue de ma copine), parc d’attractions dans la journée de dimanche avant de foncer au Nou Camp le soir pour voir jouer le Barça contre le Bétis Séville. Grosse ambiance, super places pratiquement au niveau de la pelouse, des stars du ballon, c’était bien fun !

"Ces salauds du Bétis" (je sais plus comment ils disent en espagnol, y’a « puta » dedans) ont lâchement gâché la fête de toute une ville en égalisant sournoisement à la dernière seconde de la seconde ½ temps. (Et c’est marrant comme 80 000 personnes pas contentes en même temps, ça peut faire du bruit)

Mais l’espagnol est fier, il ne se laisse pas abattre. Surtout ici (enfin là bas), à Barcelone. En cas de victoire, ils seraient allé boire pour fêter ça, là ils sont allé boire pour oublier la défaite. (Parce que 1-1, vu le contexte, c’est une défaite.) Moi, j’ai quand même passé une très bonne soirée. Ma copine aussi mais elle, elle était pour le Bétis. Vu comme les supporters locaux étaient remontés, je lui ai suggéré d’avoir la victoire "pudique". On sait jamais….

(Un autre match nul qui allait finalement être une défaite, c’est la finale de la coupe de France entre Sochaux et Marseille, 2 partout. (Sochaux vainqueur aux penaltys)

Pourtant, à entendre les supporters marseillais samedi matin, c’était une formalité !

"Le matcheu, on va le gâgner trois zéros ! Nang, mieug ! Quâtre ung !"

Comme quoi, faut pas vendre la peau du lion avant de l’avoir tué. La prétention marseillaise se paie chère, ils se sont vu trop beaux après leurs victoire en championnat 4-2 contre ces mêmes sochaliens. Nous, à Paris, on a pris l’habitude d’être humble et respectueux de l’adversaire ! Le 11 parisien connaissant parfois de longs passages à vides, la pudeur et la discrétion sont naturellement de mises O-o Mais quand même, allez Paris.)

Le lundi matin, à l’heure où toi normalement, tu commençais à bosser, nous avions prévus d’aller à la plage… Mais le temps devait en décider autrement. Une grosse averse bien soutenue nous a contraint à une grasse matinée au chaud sous la couette. La vie est parfois cruelle… Quelques emplettes et un dernier bar à tapas plus tard, il fallait déjà remettre le cap vers Paris et sa banlieue.

Et là, c’est le drame. Parce que moi, j’avais pas forcement envie de rentrer.

Cela dit, le retour ne s’annonçait pas trop mal. Arrivée sans encombre, je récupère mon bagage presque tout de suite et je me dirige vers le tram de l’aéroport qui est censé me déposer à la gare RER. Coup de bol, le tram est déjà à quai. Je le prend, il me dépose au RER que j’entend justement arriver en gare. Je cours avec ma valise sous le bras en me disant « merde, je vais être hors zone, va me falloir un ticket spécial, je vais le rater » et ben non ! Pas de portique, juste un escalator à descendre. J’allonge encore la foulée (pousse toi valise) et dévale l’escalator avec la grâce d’un all black filant vers l’essai, ballon sous le bras et la tête rentrée dans les épaules pour l’aérodynamisme.

Jusqu’ici, tout va bien. J’ai tout eu tout de suite. Changement de RER à Châtelet, le mien arrive exactement au moment où je pose le pied sur le quai ! Magnifique. Je me dis "allez, après j’ai mon bus à la défense, je tente le grand schelem !" Parce que là, si en plus j’avais mon bus pile poil, je jouais au loto dans la foulée !

Mais non, point de bus. Il a fallu que j’attende, comme tout le monde O-o Et donc, à cause de ce ¼ d’heure perdu, j’ai mis autant de temps pour faire Barcelone – Roissy en avion (1070 bornes environ selon mappy, 900 selon la police) que Roissy – chez moi en transports. (Environ 40 bornes)

Mes chats m’ont fait la fête en rentrant -en fait, ils avaient faim- et après, ils sont repartis se coucher. Les ingrats O-o

Me suis donc retrouvé tout seul, debout avec ma valise dans mon appartement silencieux, froid, sans vie… Avec le radio réveil à brancher pour pas oublier d’aller bosser le lendemain. Arf. Faut que je change de vie, y'a pas moyen. Je vais reprendre l'écriture de mon bouquin pas plus tard que ce soir, provoquer le destin aux jeux, forcer les choses. Y'a que ceux qui ne tentent rien... Et comme je le disais, nul besoin d'attendre que les choses arrivent pour croire en elles.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

allez soyons fous ! et comme le dit le proverbe, qui ne tente rien n'a rien !
allez Séviiiiiiiiiiille !